Le choix d'un lieu, d'une heure, d'une lumière par le photographe Christian Oberto

Publié le par L'Equipage des Chavans

Futreau La Gabrielle et les toues Pénélope et Lion d'Or

Futreau La Gabrielle et les toues Pénélope et Lion d'Or

 

Annonce : samedi prochain, 30 janvier 2016, embarquement à bord de la toue le Lion d'Or (13 mètres). Départ d'Embraud (Château-sur-Allier) à 10 H 30. 

Découverte de la rivière Allier et son histoire sur le détroit Embraud / Le Bouy.      (1 H 30)

Réservations par mail (lachavannee@orange.fr) ou par tél (04 70 66 43 27).    Adulte 7 € / moins de 12 ans 5 €. 

Selon les fortunes de temps et de rivière

 

Futreaux et bachots dans un "calme" sur un bord de rypisylve

Futreaux et bachots dans un "calme" sur un bord de rypisylve

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Samedi 23 janvier 2016 : 2ème voyage du Lion d'Or

Publié le par L'Equipage des Chavans

Rue de la Chaîne au matin. Quelques coups d'écope et c'est parti pour une vive transversale sur le petit bachot. Il est l'heure d'engager en retour un bac pour la grande toue et l'accoster proprement en rive bourbonnaise. Là-bas, du côté de l'Orient, la brume s'élève doucement en nuées vaporeuses et n'augure point de grands éclats de l'astre. La rivière aujourd'hui est une autre personne... 

photo manu paris

photo manu paris

 

Les "outiaux" sont disposés sur la levée du Lion d'Or, prêts à faire feu : trois solides et grands bâtons ferrés, complétés d'un duo de gaffes. La "planche" et le pont rendus très glissants par la nuit juste passée, sont recouverts de vieux sacs de jute.

 

"Outiaux", "verdon" et ancre sur la levée du Lion d'Or

"Outiaux", "verdon" et ancre sur la levée du Lion d'Or

Aujourd'hui, c'est le Berry qui s'embarque ! En effet, trois familles du Cher ont fait part de leur réservation après nos messages sur les réseaux sociaux comme l'on dit.

Il est vrai, qu'il faut être réactif, car il est rarement possible de fixer un embarquement plus de deux jours à l'avance.

Nous avons d'ailleurs l'honneur de faire "entrer en bateau" Madame le Maire de Neuvy-le-Barrois et sa famille, dont l'intérêt pour le patrimoine n'est pas un vain mot ! 

 

Intérieur de la cabane

Intérieur de la cabane

Gros Fred a soignement préparé salaison, harengs et petit blanc dans une belle vannerie recouverte de son linge.

 

En vue du manoir du Bouy

En vue du manoir du Bouy

Tandis que Manu pilote au plus près du talweg, Freu et Fred partagent leur vision de la rivière et de son histoire. A cet instant, la nef est en vue du manifique manoir du Bouy, qui toise de sa hauteur et depuis des lustres la voie des commerces anciens. Bientôt nous ferons halte à la pointe de l'île de Mauboux.

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Le Lion d'Or et ses "voyageurs" jettent l'ancre devant la grève aux cigognes (photo jean-marc duroure)

Le Lion d'Or et ses "voyageurs" jettent l'ancre devant la grève aux cigognes (photo jean-marc duroure)

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Samedi 23 janvier 2016 : voyage sur la rivière Allier (1 H 30)

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La toue cabanée de la Chavannée (photo christian oberto)

La toue cabanée de la Chavannée (photo christian oberto)

A bord de la toue le Lion d'Or (13 mètres). Embarquement au départ d'Embraud (Château-sur-Allier) à 10 H 30. Réservations par mail (lachavannee@orange.fr) ou par tél (04 70 66 43 27). Adulte 7 € / moins de 12 ans 5 €. 

Selon les fortunes de temps et de rivière

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16 janvier 2016

Publié le par L'Equipage des Chavans

16 janvier 2016

Ce samedi, la plupart des jeunes chavans ont filé plein sud chez nos amis les Brayauds, pour leur grand bal du Cochon. Une louange à la bête que nous comprenons bien ici, dans ce petit village de Château-sur-Allier, dont voici une vue d'occident. La rivière coule sous l'autre versant de la colline.

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16 janvier 2016

Petit effectif donc à la corvée d'écopage. Ici Grand Fred et Suzanne.

 

Sur la toue de 8 mètres

Sur la toue de 8 mètres

Sur le pont arrière du Lion d'Or : contrôle du bon fonctionnement de la pompe de cale

Sur le pont arrière du Lion d'Or : contrôle du bon fonctionnement de la pompe de cale

Levée du "13 mètres". Au loin, on devine l'échelle de descente de berge au pied de la rue de la Chaîne

Levée du "13 mètres". Au loin, on devine l'échelle de descente de berge au pied de la rue de la Chaîne

Train de bateaux vu depuis la vigne d'Embraud (cliquez sur la photo, c'est mieux !)

Train de bateaux vu depuis la vigne d'Embraud (cliquez sur la photo, c'est mieux !)

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Des Racines & Des Ailes : des nouvelles...

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photo frédéric paris

photo frédéric paris

L'émission "Des Racines & Des Ailes" consacrée à la rivière Allier sera diffusée le mercredi 17 février prochain en 1ère partie de soirée. Un sujet a été tourné avec les bateliers chavans sur le détroit Port Barreau / Apremont (30 kms aux bâtons). À suivre sur France 3.

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13 janvier 2016 : déplacement des bateaux

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13 janvier 2016 : déplacement des bateaux

En fin de soirée, alors que la rivière demeure à la hausse (+1,03 m), Manu et Steph le Sapeur prennent la décision de déplacer les neuf bateaux chavans afin qu'ils soient mieux protégés du fort courant.

L'anse de la Rue de la Chaîne abritera le Tresse-Allier, le futreau de Freu et les bachots Louise et Les Remontées.

13 janvier 2016 : déplacement des bateaux

Tandis que le futreau La Gabrielle, en remorque de la toue Pénélope et le Lion d'Or seront conduits à la queue de l'île aux Chèvres. De quoi attendre le passage de cet afflot bien normal et attendu.

Le grand futreau Hors du Temps reste en sécurité dans un "contre" de l'île. Le petit "5 mètres" Mathilde est gardé en rive bourbonnaise.

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Castor fiber, il est revenu...

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Le 1er janvier dernier, nous évoquions l'indéniable présence des castors à quelques encablures d'Embraud. Jean-Christophe Grossetête, notre correspondant naturaliste, évoque avec talent sa disparition et son retour sur la rivière Allier...

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Castor fiber, il est revenu...

 

A dire vrai, même si les riverains de l'Allier aujourd'hui les plus âgés, ne l'ont pas connu pendant presque tout le XXème siècle, il était depuis plus que belle lurette un des hôtes familiers de notre territoire... En atteste, la Bieudre, l'affluent de la rive gauche entre Le Veurdre et Château-sur-Allier, dont le nom est tout bonnement une appellation populaire ancienne, à l'instar de Bièvre ou Beuvron, de Castor fiber, le castor européen.

Taille en crayon caractéristique

Taille en crayon caractéristique

Longtemps pourchassé pour sa viande, sa fourrure, son castoréum, aussi ses pratiques alimentaires de rongeur arbrivore et les primes données en contrepartie de sa destruction, il avait fini par être quasiment éliminé de partout en France, à l'exception d'une très petite population relictuelle, cantonnée dans l'extrémité méridionale du cours du Rhône, en Camargue. Heureusement, pendant le XXème siècle, la mentalité des hommes à son égard a favorablement évolué, pour arriver  maintenant à le considérer comme une richesse patrimoniale, et l'exclure des convoitises de la chasse depuis 1987. Parallèlement, des initiatives essentiellement originaires des associations naturalistes ont réintroduit dans d'autres secteurs potentiellement favorables, le plus souvent avec succès, des individus prélevés sur le Rhône. Parmi ces opérations, l'une des toutes premières dans les années 70, celle concernant l'axe ligérien à partir des environs d'Orléans, fut une grande réussite, puisque de proche en proche, le castor recommençait à fréquenter l'Allier à la fin des années 80 et qu'entre autres, Manu, René Auclair, moi-même repérions des indices de sa présence incontestable à l'aval du Veurdre et les signalions à Christian Bouchardy, alors réalisateur pour FR3 Auvergne d'un magazine Nature hebdomadaire, qui en fit le sujet de l'un d'eux, au début des années 1990.

Jean-Christophe et Manu au début des années 90 sur les traces du castor fiber (photo christian bouchardy)

Jean-Christophe et Manu au début des années 90 sur les traces du castor fiber (photo christian bouchardy)

Depuis les castors se portent plutôt bien puisqu'ils ont aussi recolonisé  la rivière et  ses affluents bien plus loin, en amont de la confluence avec la Sioule, puis la Dore, l'Alagnon... 

Mammifère amphibie, bien plus à l'aise dans l'eau que sur terre, il faut selon la richesse du milieu entre 1 km et 2,5 kms de rivière et de rives pour constituer l'espace vital pour une famille de 4 à 8 membres, qui se compose d'un couple géniteur et des petits de l'année, ceux des années précédentes étant priés puis sommés de déguerpir pour faire fortune plus haut, d'où la relative vitesse de retour de ces animaux dans un milieu dont ils avaient été éliminés. Opportuniste, à la différence des castors américains il construit peu de barrages pour aménager selon ses besoins son environnement, s'installe dans les embâcles formés par les crues, qu'il utilise comme logis, à condition que l'entrée en soit constamment immergée et donc, y compris pendant les étiages sévères, avec une « garantie »  de disposer d'autour d'une soixantaine de centimètres de hauteur d'eau. Rongeur, végétarien, il se nourrit d'herbes mais surtout de feuillages, de bourgeons et d'écorces d'arbres et d'arbustes qu'il se procure sur les rives parmi les bois blancs et tendres (bouleaux, saules, peupliers, frênes...) ou plus durs comme les aulnes, les chênes, ou les ormes qui y abondent. Comme il n'est pas grimpeur, sa méthode de prédilection consiste, le plus souvent installé assis (ce qui donne une bonne indication de ses mensurations), à sectionner avec ses puissantes incisives, en sifflet ou en crayon, selon la taille de leur diamètre, des tiges, qui ainsi jonchent le sol ou la rivière et qu'il débite en petites sections puis « boulotte » sur place ou qu'il transporte vers ses mangeoires et ses réserves. De telles pratiques laissent des traces ostensibles pour un observateur attentif, tant sur les souches, qui vont d'ailleurs très vite recéper à foison augmentant pour le futur les disponibilités alimentaires, que sur les parties consommées. Elles sont parfaitement épluchées et écorcées et  vont rester sur place ou voguer au fil de l'eau, car il n'en consomme pas le bois. Afin de surtout user et réguler la pousse permanente de ses incisives, il s'attaque à des arbres à bois plus dur et plus considérables en taille, qu'il entame ou finit par faire tomber mais dont il n'utilise que très partiellement les disponibilités sans doute beaucoup moins savoureuses que la multitude de « tendretés » dont il dispose alentour. Les coulées qu'ils empruntent pour sortir de l'eau ou pour y retourner sont elles aussi des marques évidentes de leur présence.

Traces d'incisives sur un peuplier monumental

Traces d'incisives sur un peuplier monumental

Ils sont pour le reste très discrets, souvent nocturnes pour passer encore plus inaperçus et ne s'éloignent que de quelques mètres des bords de l'eau. Les ripisylves sont peu faciles à fréquenter par l'homme, du fait de leur luxuriance et de l'abondance de chenaux plus ou moins secs comme la rivière elle même, qu'il faut naviguer avec une embarcation appropriée et un certain savoir faire. Cet état des choses leur procure quiétude, gîte, couverts et territoire. Ils sont donc assez tranquilles, n'ayant par ailleurs pas à craindre pour le moment de prédateurs naturels significatifs et disposant d'un environnement très largement suffisant pour qu'ils satisfassent leurs besoins, sans beaucoup nuire aux activités humaines. Depuis bientôt trente ans ils tiennent leurs postes, familiers des bateliers chavans et personne ne déplore cette situation qui participe à l'entretien des rives et à un meilleur écoulement des eaux, notamment pendant les crues en activant ou réactivant des bras de la tresse du lit de la rivière.

Revenus et bienvenus !


Jean-christophe Grossetête

Janvier 2016

 

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Samedi 9 janvier 2016 : Premier voyage de l'année

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9 heures 30 rue de la Chaîne à Château-sur-Allier (photo jean-marc duroure)

9 heures 30 rue de la Chaîne à Château-sur-Allier (photo jean-marc duroure)

 

La rivière cote + 0,18, premier afflot significatif depuis avril 2015 ! Enfin des eaux "marchandes". Comme prévu, un vent de mar balaye le ciel laissant apparaître des touches de bleu comme des pierres précieuses.

photo manu paris

photo manu paris

 

10 H 30. Sept personnes ont répondu présent à la proposition de ce petit voyage batelier public, premier de l'année. Après une courte description du "vaisseau", nous les invitons chaleureusement à "entrer en bateau".

Un demi-tour s'engage au pied de la rue de la Chaîne, pour "baisser" vers le Ponsut, le domaine de Mauboux et la maison forte du Bouy peut-être...

Samedi 9 janvier 2016 : Premier voyage de l'année

 

L'ancre est jetée à la pointe d'une grève délimitée par deux forts bras de rivière. Pied à terre, de nombreuses traces et empreintes animales sont analysées. Manifestement, la nuit passée, castors, renards, cigognes et sangliers s'y sont donnés rendez-vous.

Retour à bord de la toue, il est temps d'évoquer autour d'un bon panier, l'histoire de ce Val d'Allier de marine.

Réglé comme au théatre, tandis que les "boutavants" Freu et Fred remontent la grosse ancre, un couple de cygnes comme pour un au revoir, survole l'équipage. Il est l'heure de remonter en plus haute terre.

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Jeudi 7 janvier 2016

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photo manu paris

photo manu paris

Enfin la pluie ! La rivière avait soif. Depuis samedi, l'Allier est montée de 40 cm et continue de monter fort à Châtel-de-Neuvre, notre point haut de référence. Car pour voir passer les eaux de Châtel au pied de Château-sur-Allier (61 kms de cours) il faut compter 12 heures.

Nous allons pouvoir envisager de nouvelles aventures "intérieures". Car on le sait maintenant, ce qui nous "branche", c'est le périple aux bâtons et à la voile, le son du vent et des eaux courantes, le froid sur le visage et aux doigts, dans l'espoir d'atteindre une belle île débranchée du monde. Pour nous, ni d'Orly, ni de Roissy, nous embarquons au pied de la maison.

 

A savoir : samedi 9 janvier, si le temps est clément comme il semble prévu, le Lion d'Or appareillera pour un voyage public, Rue de la Chaîne au bas d'Embraud à 10 H 30. Un dépaysement fluvial, entre le pont du Veurdre et l'île du Ponsut.

(Tarif 7 € / - de 12 ans 5 €) Pour toute réservation : frederic.paris@lachavannee.com

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2 janvier 2016

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Embraud vu de l'île aux Chèvres (photo frédéric paris)

Embraud vu de l'île aux Chèvres (photo frédéric paris)

 

 

Profitant encore de la clémence du temps, Grand et Gros Fred, Freu, Marjo, Virginie et Manu se sont donnés rendez-vous tôt ce matin pour un nettoyage de berge au pied du domaine. La Fête de la Rivière arrivera vite...

(photos jean-marc duroure, frédéric berthet, frédéric mourier)

Manu et Grand Fred

Manu et Grand Fred

Les soeurs Stéphany

Les soeurs Stéphany

Installation de quelques bancs de fortune

Installation de quelques bancs de fortune

A la mi-matinée, un bon feu et des harengs fumés apportés par Freu et Marjo revigorent l'équipe

A la mi-matinée, un bon feu et des harengs fumés apportés par Freu et Marjo revigorent l'équipe

Fred le tchétchène a apporté un single malt made in Ouche Nanon (un spiritueux pour homme fort)

Fred le tchétchène a apporté un single malt made in Ouche Nanon (un spiritueux pour homme fort)

2 janvier 2016

En visite sur notre chantier, Frédéric accompagné de Jacques Virmont de nos amis les Brayauds. Il est venu tout spécialement apporter un très ancien piège à loup pour notre prochaine exposition sur le thème de cet animal, à part dans l'histoire de la paysannerie française et tout particulièrement en Bourbonnais.

 

2 janvier 2016

C'est presque rituel en ce 2 janvier, juste avant midi, Manu et Freu s'immergent dans la rivière. Un instant qui semble vouloir juger de leurs forces et de leur volonté pour l'année à venir et un petit salut au Maître Maurice Daubard que la rivière Allier a sauvé, il y a bien longtemps. 

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images frédéric berthet

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